Je suis actuellement
en pleine préparation de mon prochain roman. Pour faire les choses bien, j’ai
décidé de faire simple : un seul lieu, 3 personnages. Le but étant de
développer au maximum ces éléments.
Pour faire le
plan de ce roman, j’utilise la méthode flocon. Et dans cette méthode, une
partie est entièrement consacrée aux personnages. J’ai donc rempli des sortes
de fiches de personnages, détaillant leur caractère, leur apparence, leur vie
quotidienne.
Et puis je
suis passée aux autres étapes, jusqu’à la dernière : la rédaction du
synopsis complet du roman. Et là, blocage. Je n’arrivais pas à déterminer ce
qui allait se passer dans le détail. Je savais que je voulais que les
différentes scènes le un vécu de deux de mes personnages, mais comme ce passé n’allait
pas directement faire partie du roman je n’avais pas eu envie de m’y attarder.
Quelle erreur !
Et c’est ce
dont je me suis rendu compte lorsque je me suis enfin décidée à écrire leur
passé. Tout est devenu plus fluide, plus clair, j’ai appris à mieux les
connaitre, et surtout ! ça m’a permis d’avancer. Les jours suivant, je
reprenais mon synopsis avec plaisir. Ce gros blocage avait disparu.
J’imagine que
présenté comme ça, ça semble évident : « bah si ton histoire est
basée sur l’histoire de tes personnages, évidemment que tu dois être au courant
de leur vécu… ». Mais j’ai trouvé que ça allait au-delà ! En prenant
ce temps pour détailler leur vie, j’ai réalisé à quel point créer un passé à un
personnage, même si le lecteur n’en saura jamais rien, permet de le rendre plus
réel. Il devient moins flou, plus concret, il se met à exister.
J’avoue y être
allée à reculons au début. Déjà que les fiches personnages ne m’avaient pas
amusée, mais alors écrire des histoires annexes qui n’intègreront pas le roman…
Je me demande même si avec plus de 3 personnages, j’aurais pris ce temps (on
verra ça au prochain roman !).
En tout cas,
ça a été un exercice très intéressant et qui, je pense, a vraiment apporté à l’histoire.
Sans ça, je serais encore assise devant mon bureau à attendre désespérément que
mon cerveau ait l’inspiration.